Ce soir à la télé... ou les joies de l'errance et du cinéma à la télévision...

Bon, ce soir, j'ai opté pour des films que j'avais déjà vus, vous me direz : pas d'imagination, mais pas de risque non-plus, et pas suffisamment mal au crâne pour renoncer à la téloche.

Donc, revu In the mood for love de Wong Kar-Wai, de façon assez distraite d'ailleurs puisque fait chauffer le miam, mangé et fait la vaisselle en même temps. Hérésie ? Et d'une je l'ai en DVD (mais de déménagement en problèmes de stockage, il fait partie de ceux que j'ai pas encore eu le temps de visionner...), et de deux j'ai regardé la fin attentivement, et c'était ça ou je mangeais pas. Bon, verdict de la soirée, ça passe assez mal sur ma télé petit modèle en comparaison du souvenir que j'en avais en salle - il faut dire, la salle obscure entièrement baignée des couleurs de monsieur Wong, ses rouges saturés façon technicolor surtout, ces gros plans à la lumière magnifique, hein, à la télé et de loin... Si encore j'avais casqué pour avoir un heaume cinéma...

Puis une fois ce film terminé, je zappe comme un sauvage sur la fin de V pour vendetta qui se trouve être un peu plus long, et là, comme je veux surtout revoir la séquence des masques qui tombent, je me colle le nez contre l'écran.
Pour le coup, quand je regarde un DVD sur mon ordinateur portable, je me colle contre l'écran aussi, mais ce dernier, dont la luminosité est réglable et dont le grain est beaucoup plus fin, ne m'a jamais collé les migraines dont ma télé à tube est capable. Là comme ce n'était pas pour longtemps, j'ai "pris le risque" (et ma dose de radiations) pour la bonne cause esthétique : nul doute que si j'avais regardé tout In the mood for love comme ça, j'aurais été enchanté presque comme en salle.

Donc j'en profite pour dire à ceux de la bande qui sont susceptibles de m'en croire, que V pour vendetta (que je n'ai pas encore en DVD), c'est drôlement bien. D'accord, le film est parfois prosaïque, il s'impose quelques "tics" du blockbuster bien comme il faut (notamment une inutile et ronflante séquence des fameux ralentis alla Wachowski, les frangins étant producteurs, d'ailleurs). Mais le propos est d'une étonnante justesse et tient même parfois de la divination (inspirer la peur d'une pandémie pour gagner la paix sociale, ça rappelle des choses), et l'adaptation d'une BD au propos anti-thatcherien vers une sorte de bushisme est franchement réjouissante. Pour le reste, le film contient des perles stylistiques qui rattrapent les moments plus conventionnels : le gros plan oppressant d'un dictateur au visage transpirant la nervosité par tous les pores, le clair-obscur des tous premiers plans, et surtout cette séquence fabuleuse qui s'intercale entre deux explosions de la pyrotechnie finale, où tous les masques blancs et les chapeaux noirs tombent, révélant les visages divers et variés des citoyens, moment clef d'une symbolique que l'on prendra comme on voudra et belle trouvaille visuelle dans sa traduction d'une liberté individuelle parcourant la foule comme une vague. Ah oui : et puis, amis lecteurs de De cape et de crocs tome IX, bonjour.

Je l'ai en DVD si ça t'intéresse (V pour Vendetta hein). Et je confirme ton propos! Pour ma part, c'était les affiches dans le métro qui m'avait intriguée...
Il est vraiment à voir, ne serait-ce que pour voir en effet comment la peur peut-être utilisée. Il y a des scènes de violence, mais c'est surtout la violence morale qui est parfois oppressante. Un des passages que j'ai beaucoup aimé, c'est quand Evey (Nathalie Portman) est incarcérée et découvre chaque jour les notes sur du papier toilette d'une ancienne prisonnière (Valérie, il me semble)... On apprend son histoire, où parce que lesbienne, elle fut arrêtée lors de la Grande Purge, puis emprisonnée et torturée. Je ne raconte pas la suite, ça serait dévoiler une partie du film. C'est un des moments forts du film, où à travers l'histoire de Valérie on comprend mieux le régime mais aussi à travers la transformation que va subir Evey (tant physique que morale).
Le film fait vraiment écho à plein d'évènements, qu'ils soient historiques (Rappelez-vous du 5 novembre, en référence à la Conspiration des poudres ou même le masque qu'utilise V, représentant le visage de Guy Fawkes, toujours en référence du 5 novembre) ou plus contemporains, à savoir la lutte contre le terrorisme. Mais au-delà de ses repères, c'est surtout intéressant de voir comment le sentiment de peur peut contrôler l'esprit et les idées d'un peuple entier.

Si mes souvenirs sont bons, le film est sorti un peu après les attentats de Londres (un peu moins d'un an après)... niveau écho, fallait pas chercher loin.

(J'avais pensé à une référence de V pour Vendetta dans le tome IX de DCDC, lorsque les Sélénites enlèvent leurs masques... je vois que je suis pas la seule).
C'est malin, j'ai à nouveau envie de le voir... mais mon DVD se trouve à Paris. Vais demander à mes parents de me le ramener tiens.

Ceci dit j'aime pas quand la télé française programme simultanément deux films qui m'intéressent alors qu'il y a des jours sans rien : dimanche, Babel et Adieu ma concubine ; hier, donc, In the mood for love et V pour vendetta ; et comme le dirait un individu que tu connais bien : je proteste....

Dimanche d'ailleurs ça a été Adieu ma concubine que j'avais également vu en salle et qui m'avait laissé un excellent souvenir. Il faut dire que ce rappel, au travers de destins individuels, d'un siècle de violence (politique, sociale, morale, physique) en Chine ne fait jamais de mal, et que les qualités plastiques du film sont irréprochables. Après, certes, on lui a reproché d'être conçu en tant que fresque édifiante destinée au public européen. Sur ce point je veux bien avouer que le côté exotique n'est pas pour rien dans la fascination du film, donc je dois être le public-cible, faut croire...
En revanche, pour avoir lu des articles sur internet à l'occasion de cette rediffusion, j'ignorais totalement que Chen Kaige avait réalisé ce film en référence à son passé personnel tragique : enfant, savamment embrigadé, il avait été poussé à dénoncer ses parents... Dans ce cas ce n'est plus seulement une leçon d'histoire, c'est plutôt du vécu...

S'agissant de V, ma découverte fut fortuite. Quand il s'agit d'un film anglo-saxon grand public, ancien ou récent, j'aime assez le voir en version doublée, il y a une certaine tradition là-dedans qui tient au fait que le doublage était autrefois systématique pour ce genre de cinéma dans certains pays (France, Allemagne...). Or donc j'ai découvert ce film d'une façon curieuse : je sortais d'une séance au vieux Paramount du boulevard des Capucines (qui depuis a été rénové) et je flânais dans l'un des foyers qui a conservé sa fausse boiserie (c'est du stuc peint couleur bois) et qui contenait une vitrine avec quelques vieilles photos. On entendait le son d'une autre salle où une séance était en cours, au travers des portes capitonnées rouges avec une poignée en laiton et un hublot (bref, le lieu le plus typé qu'on puisse imaginer), et c'était la toute fin de V pour vendetta. Les hauts-parleurs de la salle n'étant pas de la dernière jeunesse, ça avait quelque-chose de vieillot. J'ai donc entendu les dernières mesures de l'Ouverture 1814 "un peu rallongées" telles qu'on les entend à la fin du film sur fond d'explosions, et les quelques phrases lapidaires qui concluent : "Cette musique ? Sa musique !" Sans imaginer d'ailleurs les quelques pépites qu'il y a dans le film sur le plan visuel (n'ayant que le son, et encore, étouffé). Cette sensation m'a aussitôt donné l'envie suivante : aller voir un film hollywoodien, peut-être sans ambition particulière autre que celle de divertir (là je ne savais effectivement encore rien du film lui-même), dans une salle un peu déglinguée à l'ambiance nostalgique, et avec ce phrasé toujours un peu plus théâtral que l'original que confère souvent le doublage en français. Bref quelques jours plus tard, je suis allé voir "V" au Paramount, et voilà... J'en ai eu d'ailleurs plus que j'en attendais puisque finalement ça allait au delà de l'honnête divertissement à grand spectacle...

C'est pour des cas comme ça qu'on a inventé la fonction "enregistrement" des lecteurs cassettes ou DVD! Mais rien que pour le principe, protestons.

Pour ma part, j'avais entendu parler de ce films mais sans plus... J'étais à l'époque encore en prépa et on avait fini de voir la Révolution Française: à un moment dans le cours, en déviant, le prof avait parlé rapidement de la Conspiration des poudres en Angleterre (entre autres). Le soir-même, en prenant le métro, je tombe sur une affiche "Rappelez-vous du 5 novembre" : forcément, ça a fait 'tilit" mais je me suis demandée si la référence faite était la même (c'est plutôt rare qu'on fasse appel à des connaissances historiques dans les petites affiches de film). Comme celle d'après était un truc plus courant comme "l'Union fait la force", ça faisait un vrai décalage.
Je n'ai pas vu la VF par contre... mais dans la VO, Nathalie Portman a un accent anglais (avec parfois quelques petites réminiscences américaines)... c'est souvent le genre de détail qui est oublié mais là, ça donnait une certaine crédibilité dès le début.

Jamais vu Adieu ma concubine par contre... Tu peux m'en dire un peu plus?

(J'avais mal lu le début.... j'ai lu "Bébel" au lieu de "Babel".... Ahem!)

J'avais entendu dire que Adieu ma concubine était un très beau film. Du coup, quand j'ai vu le programme de dimanche soir, j'ai programmé l'enregistrement (mon état de fatigue m'interdit en ce moment de me coucher après 21h30). J'avais prévu d'enregistrer aussi "In the mood for love", mais j'ai hésité avec V... et au final, je n'ai rien enregistré du tout, et je suis allée me coucher. Comme je n'ai vu aucun des trois films, ça promet des découvertes quand j'aurai réussi à voir le premier, et à trouver les deux autres en dvd. Ne racontez donc pas trop !

Promis, je ne te raconterai pas la fin... Encore que si, quand même, on l'a légèrement évoqué.
Tu nous diras ce que tu en as pensé quand tu verras les films? (a priori, Adieu ma concubine sera le premier)

C'est un fait. Mais je vous ferai un compte-rendu ici (si jamais j'arrive à avoir les autres un jour ! Ou alors, j'attendrai la prochaine rediffusion, en espérant que ce ne sera pas dans dix ans...)

Alors, pour V, faut quand même se rappeler que la base est un magnifique comics des années 1980, écrit par le génialissime Alan Moore qui voit tous ces chef d'oeuvres se faire massacrer au cinéma (Ligue des gentlemen, Watchmen...).

Mais V (le film), effectivement, il est quand même bien ! Mais il parait quand même assez fade au regard du comics, très clairement... (par contre, la scène où tout le monde enlève son masque n'existe pas dans l'original : elle a été crée pour le film). Le comics permet un développement beaucoup plus important de l'univers, en particulier des organes de la dictature. Au final, V et Evey ne sont que des personnages parmi d'autres, le comics ne tourne pas uniquement autour d'eux.


Ceci dit, faudrait quand même que je revoie le film pour me refaire une idée précise, maintenant que je me suis relu le comics y'a quelques semaines ...

(Ca pourrait donner deux beaux articles croisés ça d'ailleurs, critique du comics/critique du film par deux personnes différentes, sans faire de comparaison).

Oué, le film a été adapté à une vision plus contemporaine... L'ère Bush était plus parlante que l'ère Tchatcher. Mais comme je ne connais pas le comics, je ne pourrais pas dire. Tout ce que je sais, c'est qu'Allan Moore a refusé de voir le film (vu les précédents massacres de ses comics, on peut comprendre) mais que le co-auteur et dessinateur de V avait apprécié le film, malgré ses différences.

Ton idée est intéressante!!

On en avait parlé dans l'ancien forum, personnellement je défends toujours l'idée que l'adaptation est un genre et un acte artistique à part entière, et qu'elle peut être commentée à part. Du reste je dois bien avouer que je vois quantité d'adaptations (films ou spectacles d'après livres...) dont je n'ai jamais lu l'original, honte à moi, mais bon.

Dans le cas présent, il est heureux que le cinéaste ait trouvé de lui-même quelques idées dont certaines sont franchement enthousiasmantes... Du reste, je conçois que ce soit "fade", mais alors j'imagine que ça ne l'est que sur le plan intellectuel. Le cinéma étant une expérience sensuelle, ce film-là contient suffisamment d'attraits strictement plastiques et possède un rythme suffisamment soutenu pour se suffire à lui-même, à mon humble avis, en tant qu'aboutissement esthétique...


Adieu ma concubine est un récit historique impressionnant, il raconte la vie de deux gamins d'un milieu très pauvre que leurs parents vendent littéralement à un maître chargé de leur apprendre, à la dure, l'art de l'opéra chinois. Ils deviennent des stars, mais le destin de la Chine ne cesse de leur tomber dessus : décadence de l'Empire, révolutions, guerres sino-japonaises et occupation, communisme, révolution culturelle, etc. Le film opère une savante alchimie entre les traumatismes personnels (attirance ambiguë de l'un pour l'autre, brouilles, trahisons, déceptions...) et les traumatismes liés à l'histoire (persécutions et calamités en tous genres, à commencer, dès le début, par la "vente" et les méthodes musclées d'éducation qu'ils subissent). Au total, c'est au travers de destins individuels la peinture d'un pays victime de soubresauts historiques assez terrifiants et le portrait d'une génération traumatisée et ballottée entre deux mondes et deux époques, mais aussi le portrait d'une société particulièrement dure. En tous cas c'est à voir, à mon humble avis.

Johannes Hallberg a écrit:

On en avait parlé dans l'ancien forum, personnellement je défends toujours l'idée que l'adaptation est un genre et un acte artistique à part entière, et qu'elle peut être commentée à part. Du reste je dois bien avouer que je vois quantité d'adaptations (films ou spectacles d'après livres...) dont je n'ai jamais lu l'original, honte à moi, mais bon.

Tout à fait d'accord, même si c'est vrai qu'une fois lu l'oeuvre de base, c'est difficile de se refuser à comparer. Ceci dit, en général, l'adaptation donne envie de voir l'oeuvre originale (ce qui, pour l'oeuvre de Moore, est tout bénéfique, même si je doute que la Ligue ait attiré beaucoup de monde vers ses superbes histoires... Pareil pour Watchemen ... Pour From Hell, j'ai vu ni le film, ni lu le comics, donc j'peux pas réellement avoir un jugement..). Mais c'est vrai qu'intellectuellement, la démarche de critiquer le film pour lui même et non pas en référence à son inspiration principale est plus satisfaisante.
Bon, y'a quand même quelques exceptions : 300 ou Sin City sont des adaptations à la virgule près, où le choix du réalisateur est laissé à la portion congrue.. Là, c'est dur de faire totalement abstraction de l'original... Mais bon, heureusement, c'est plutôt les exceptions que la règle.

Sinon, vu comment marche Hollywood, si tu devais lire tous les originaux qui sont adaptés au cinéma, tu aurais probablement plus le temps d'aller au ciné ... Les films originaux sont quand même pas légion, de manière générale. (Et puis, y'a des adaptations qui sont de véritables chefs d'oeuvre ... Blade Runner par ex ...).

Hollywood peut-être ; mais Turkish-Star-Wars, au moins, c'est un scénario inédit (c'est tout le reste qui ne l'est pas).

Après, sauf ignorance coupable de ma part, j'ai justement plutôt l'impression que les adaptations dominent dans la production grand public américaine et européenne mais que ce n'est pas aussi évident dans l'ensemble, non ? Comme dans l'exemple cité, il y a certes le vaste corpus des films adaptés dont les originaux sont bien moins connus...

hier soir, ils passaient Gladiator à la télé. D'habitude, ce genre de film, c'est pas trop mon truc, et puis j'étais à l'hôpital, super fatiguée, et je ne pouvais pas mettre la télé trop fort à cause des voisins, eh bien j'ai quand même bien aimé ce film !
[Mode Midinette ON] Russel Crowe, il est trop beau !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [Mode Midinette OFF]
Sans rire, j'ai bien accroché à l'histoire, les images sont belles (malgré la toute petite télé), et puis ça m'a rappelé plein de souvenirs (non, je n'ai pas vécu au temps des Césars, et je n'ai pas connu de gladiateurs ni été coursée par un lion, mais j'ai visité Rome et vu le Colisée, alors...

D'ailleurs ils en font un remake en Angleterre au temps de Jean sans Terre actuellement au cinéma

Vi j'ai vu ça ! Le seul problème, c'est que je ne sais pas si je pourrai aller au ciné avant qu'il ne soit plus à l'affiche à Sélestat ! Et puis je voulais voir Imogène, j'ai trop aimé les lire... J'ai juste peur d'être déçue.

Pfou, allez donc voir les adaptations pour ce qu'elles sont, au lieu de faire une fixation à la prétendue fidélité aux bouquins, vous aurez moins de scrupules !

Idem, j'ai très peu confiance au cinéma pour réussir à adapter les Imogène, donc je préfère garder l'impression que j'ai des bouquins ( ) plutot qu'aller voir un film où je sortirais probablement déçu..

Et certes, Hal, j'pourrais faire comme tu dis, mais dans ce cas, j'irais pas voir le film : m'intéresse pas du tout d'aller voir un film français avec un scénario dont je connais déjà la fin et la plupart des rebondissements ... Autant passer qq heures à relire le bouquin plutôt que 2h pénibles à attendre que ça finisse...

Je n'ai pas vu la chose en question et ne la verrai probablement pas (j'ai suffisamment d'autres trucs à voir, et il est vrai que je privilégie souvent les cinématographies exotiques, or y'a quelques beaux films du moyen-Orient en ce moment), ça ne m'empêche pas pas de bondir à ce propos : un film n'est pas seulement une narration, et ne son intérêt ne tient pas qu'à son intrigue ! Pas plus que dans le cas d'un livre ou d'une œuvre scénique d'ailleurs... Quand bien même ce film-ci ne vaudrait pas tripette (en tous cas il n'enthousiasme pas la critique...), généraliser un tel principe serait une vision partielle et absurde d'une forme d'art qui, historiquement, s'est toujours pensée comme art total...

[mode Assurancetourix] Sauvages ! Ignares ! Barbares ! Béotiens ! PAF

1 - Le film ne passe plus chez nous.
2 - J'aimerais bien voir d'autres films
3 - J'en ai loupé tellement que je ne sais plus lesquels j'aimerais voir en priorité
4 - De toute façon, je n'ai pas le temps d'aller au cinéma.

CQFD

Hey, hey, j'sais bien que y'a d'autres raisons de voir un film que son scénario et son intrigue (ne serait ce que ses acteurs). Maintenant, de là à payer pour voir un tel film et y passer 2h dans un emploi du temps que j'ai pas mal chargé, y'a quand même une sacré différence !

Donc si un jour le film passe à la télé, j'aurais aucun scrupule à voir si mes doutes étaient fondés ! Mais ça me pose aucun problème d'attendre quelques mois/années pour ça !

C'est aussi ce que je finis par faire (tenter de ne pas trop louper les films quand ils passent à la télé). Faute de mieux...

Ce qui nous ramène au sujet d'origine... D'ailleurs, ce soir, merci Arte, La Leçon de piano de Jane Campion que je n'avais pas revu depuis sa sortie en salle, ce qui ne nous rajeunit pas mais qu'importe. Il y a aussi un Burton mais je l'ai revu en salle il y a peu donc ce sera Campion (ce soir sur la chaîne française France 4).

Ah oui, tiens, j'vois qu'après le Burton (pas le meilleur d'ailleurs), y'a A Scanner Darkly, qui est un des films les plus étranges que j'ai pu voir, mais qui vaut le coup ! Une adaptation d'un P. K. Dick, avec de vrais acteurs, mais transformés en animation ! Et puis, accessoirement, avec Robert Downey Jr, Winona Ryder, et bon aussi Keanu Reeves, on peut pas tout avoir ...

Mais bon, comme j'ai pas la télé dans ma chambre, pourrait pas le voir

Quelle chambre ? T'es à l'hôtel ?

J'ai vu quelques images sur internouille, c'est marrant ce film : je suppose que c'est de la rotoscopie. Mais bon, Valse avec Bachir, ça y ressemblait, et il parait que ça n'en était pas...

Bon allez moi je me colle devant la Leçon de piano. Demain soir y'a une adaptation, tiens, au fait, du Parfum de la dame en noir, que j'avais trouvée fort sympathique.

Ben hier soir, je suis tombée sur La Faille, avec Anthony Hopkins. Un film policier sympa, avec de grosses ficelles bien comme je les aime quand mes neurones ne sont pas en état de fonctionner correctement. J'ai donc passé une très bonne soirée avec mon cher et tendre !