Ce soir à la télé... ou les joies de l'errance et du cinéma à la télévision...

C'est pas du ciné (quoi que...), mais bon, ça parle de télé, ce sujet.
Alors ce n'est pas ce soir, mais chouette, vive internet, on peut revoir l'émission passée le 1er mai sur TMC.
Attention, c'est spécial nostalgie 1988 !
Un truc lourd-dingue, c'est certains commentaires, on se demande ce qu'ils foutent là. Mais bon, y'a des trucs hyper drôles !

C'était là

Ah oui pardon. Je n'ai pas été spécialement clair. Je destinais effectivement ce sujet à la seule question des films à la télé (et des hasards plus ou moins contrôlés de leur programmation). Rien n'empêche d'ouvrir un sujet sur les nostalgies télévisuelles tant que ça ne tourne pas à la prolifération...

P.S. tu n'oublieras pas de regrouper tes messages doubles ici et dans les génériques de séries animées... Merci !

(Edit LGM): Ici ça va. Pour l'autre sujet, je vais regrouper.

OK pour le sujet et les messages doubles. Je vais tenter de me discipliner un peu.

Ce soir, y'avait pas grand-chose (à la télé française) pour concurrencer Kundun de Scorsese. Donc, vu ce soir et très content.
Reconstitution historique, de la découverte par des moines d'un enfant ou plutôt du futur Dalaï-Lama (car réincarnation du précédent) aux années d'exil. Engagement plus qu'honorable du cinéaste en faveur du premier pays de l'histoire à avoir opéré une démilitarisation et un désarmement de son plein gré, bouffé par un voisin agressif. Bon, ça n'a pas suscité les mêmes réactions que quand l'Irak a décidé de boulotter le Koweit... Bon, officiellement, les chinois sont censés avoir débarrassé les tibétains d'un régime politique obsolète et liberticide (c'est l'Hôpital qui se fout de la Charité), et puis c'est marrant : pour libérer les gens, on les envahit, on les colonise, et on en tue un peu pour la peine. Bon, j'irai pas à l'expo de Shanghai, moi.
Bon, pour ce qui concerne le film, naturellement, c'est une hagiographie qui ne sort pas, sur le principe, de la mode des biographies filmées des dernières décennies. Là c'est vraisemblablement très peu romancé, d'ailleurs Scorsese a recueilli lui-même les témoignages de l'intéressé. Mais plus précisément, un certain dépouillement a été recherché avec grand soin pour ne jamais forcer artificiellement l'empathie. Sans que l'on puisse vraiment déterminer s'il s'agit d'une sérénité inaccessible au commun des mortels ou de la forte détermination dont est capable un esprit supérieur, le Dalaï-Lama affronte l'histoire avec un calme inébranlable - y compris face à Mao.
Cela donne un film... contemplatif, au travail de photographie proprement majestueux. Scorsese s'attache au moindre détail, et pas que dans le domaine de la fidélité historique. Le cliché d'un film "zen" est justement un cliché, car c'est bien en étranger que l'auteur aborde le Tibet, en étranger curieux d'une nouvelle saveur. À ce titre, il montre tout en rentrant dans les détails, explorant le moindre bruit, la moindre couleur, observateur au chevet d'une civilisation en péril qui chercherait à tirer quelque-chose du moindre détail. Sur le plan graphique (et probablement symbolique), la séquence de la confection puis de la destruction du mandala est une splendeur.

Dilemme du neuneu ce soir. Ce soir, il risque fort de terminer sa soirée devant la télé où, une fois n'est pas coutume, il aura le choix entre :

Revoir des films qu'il connaît déjà mais qu'il reverrait avec grand plaisir :
Un Coeur en hiver (Claude Sautet)
Master and Commander (Peter Weir)
Terminator (qu'on ne présente plus)
... étant tous trois des modèles dans leur genre. Selon l'état de fatigue du neuneu, on peut dire sans faire offense à Cameron que le troisième film exigera peut-être une attention moins soutenue aux dialogues (raison principale : il est plus court...).

Ou découvrir "Arrête-moi si tu peux", un Spielberg récent de bonne réputation. Ou même prendre le risque de ce film suédois inconnu dont le titre français est effrayant ("la Chorale du bonheur"), ce qui, en raison de la propension d'Arte à donner des titres français fades à certains inédits (titre allemand un peu moins effrayant : "Wie im Himmel"), peut dissimuler, au choix, un mélo honnête voire bon ; ou la pire gnagnantise de la soirée !

Donc si Neuneu a le cerveau encore en éveil : le Spielberg. Si Neuneu a le goût du risque : le truc suédois. Si Neuneu au contraire n'a pas du tout le goût du risque, l'un des trois "déjà-vus" dans l'ordre suivant : en forme = Master and Commander (réclame un peu d'attention). Pas trop en forme : Sautet (certes c'est un film à dialogues, mais si on décroche y'a de la belle musique). Crevé : Terminator (moins de texte et au dodo plus tôt).

J'vous jure, quelle vie...

Pfffff... même plus le temps de regarder la télé en ce moment ! C'est terrible, hein ?

Tu rates des trucs dans le genre "retour en enfance", y'a eu une rafale de films d'André Hunebelle : Fantomas (version gentiment débile avec le type au masque en caoutchouc contre Louis de Funès, Mylène Demongeot et Jean Marais) le Bossu et le Capitan (tous deux avec Jean Marais et Bourvil, dans le second il chante). Personnellement donc, je me permets de retomber en enfance avec ces trucs-là, j'en aurais presque envie de les regarder en suçant mon pouce et en serrant mon chat en peluche quand y'a du suspens insoutenable (Jean Marais contre un méchant dont on a compris que c'est un méchant rien qu'à sa tête, Bourvil caché dans un tonneau, etc).

Oui, j'avais vu ça, mais ils les avaient déjà passé l'an dernier (la série Fantomas en entier ou presque), et là, mon problème est vraiment une question de temps : entre les réunions de rentrée, la reprise des activités diverses, j'ai au bas mot une réunion par soir depuis 10 jours. Alors la télé... même pour Bourvil et De Funès, c'est mission impossible !

Ah non non non, "Mission impossible" c'est pas le même film...

Ah ? Y'en a plusieurs aussi, non ? C'est pas une série ????

C'est une (en fait 2 séries, l'originale des années 60-70 et une mourure plus moderne des années 90) série, oui, mais il y a aussi eu des films style super production Hollywoodienne avec Tom Cruise et je sais plus qui d'autre (je crois un avec Nicole Kidmann). Mais c'est des vrais machines à fric. Le premier était pas terrible coté scénario, mais les suites (le 2 et le 3, je sais même pas si ils ont osé en faire un 4....) sont vraiment des suites pour la suite: Faire du pognon et encore plus de pognon sur le dos des gogos.

Au boulot, pendant l'Happy Hour (qui consiste à faire la fête pendant deux heures, pendant notre temps de travail et moi, boire et manger à volonté pendant que je suis payée, ça me va TRES bien), on parlait cinéma avec ma collègue Portugaise... et c'est toujours rigolo de voir qu'on connait les mêmes films et séries... On a parlé pendant un quart d'heure de Le tombeau des lucioles parce qu'elle était heureuse de trouver quelqu'un qui connaissait ce film!

Et sinon, en ce moment, avec LGM, c'est plutôt "Les Simpson" quand on mange. Ca me met de bonne humeur après le boulot! Par contre, on regarde pas trop la télé... dernièrement, j'ai acheté La Vie des Autres qu'il faut que je vois enfin... et Vicky Christina Barcelona de Woody (Idem)...

Aaah Vicky Christina Barcelona ....

Euh, oui, sinon, le film est chouette dans son ensemble hein ... pas uniquement par ses deux actrices principales

La vie des autres c'est mieux, nécessairement : ça se passe à Berlin. Moi j'aime beaucoup Barcelone, surtout que j'aime beaucoup Gaudi, mais je reste d'une objectivité irréprochable en affirmant cette vérité scientifique, Berlin c'est bien®.